Sport hippique
Les jokeys célèbres

Les jokeys célèbres

 

Si le grand public connaît le nom des chevaux victorieux, le nom des jockeys se murmure chez les initiés. Pourtant, reconnus internationalement, ils sont récompensés au fil des saisons et des courses par un classement, celui de la Cravache d’Or. Leur métier est un métier de passionné, avec des usages et des règles comme l’obligation de peser entre 41 et 55 kg, et de posséder une forme athlétique. Les jockeys travaillent la plupart du temps pour les propriétaires des chevaux. Leur salaire n’est pas toujours en rapport des enjeux remportés par les parieurs ni des tractations à hauteur de millions qui concernent les ventes des chevaux gagnants, pourtant ils participent par leur savoir, leur approche de leur monture, et sa relation à elle, à la victoire.

Parmi les meilleurs jockeys du monde, il y a le Belge Christophe Soumillon, élite mondiale des courses les plus prestigieuses, le français Stéphane Pasquier, qui accumule les palmarès, une personnalité simple amoureuse de la nature et des chevaux, ou encore le japonais Yutaka take, star en son pays, qui ne se déplace pas sans une armada de journalistes et de fans ! Mais aussi Gérald Mossé, un français expatrié pendant plusieurs années à Hong Kong, haut lieu hippique asiatique, et qui revient sur les champs de courses parisiens en 2009, pour le bonheur des turfistes et avec toujours la même classe.

Il est aujourd’hui peut-être le plus âgé des jockeys de courses de galop, mais également l’un des plus brillants.

Christophe Pieux s’est spécialisé lui, dans les compétitions d’obstacles, qui lui valent le surnom de casse-cou, accumulant les fractures qui ne l’empêchent pas de mener sa monture à la première place du podium. Les Anglais, les Italiens et les Irlandais sont eux aussi des adversaires redoutés par les jockeys français comme le furent Johny Murtagh, jockey de l’écurie fastueuse de l’Aga Khan et Lanfranco Dettori, l’Italien, jockey vedette des courses internationales. Par le passé d’autres noms ont marqué le domaine des courses hippiques : Miroslav Šusta est le champion du Derby tchécoslovaque en 1960 et 1971. Il a remporté 250 victoires en courses de plat et 95 en steeple-chase et en courses de haies. Il a également remporté les premiers prix aux Meetings internationaux en Hongrie, Pologne, en RDA et sur l’Hippodrome de Velká Chuchle en République tchèque. En 1970 il a été champion des jockeys de course de plat. Une référence dans les pays de l’Est. Les jockeys se reconvertissent la plupart du temps à la fin de leur carrière sur l’hippodrome, comme entraîneur, et la profession de jockey se transmet très souvent de père en fils dans un amour des chevaux partagé.

Si les chevaux sont les vraies vedettes, leurs partenaires, les jockeys, méritent eux aussi un peu plus de considération de la part des turfistes et parfois de la profession. Pourtant les risques sont tout aussi évidents que l’enjeu de la victoire. Chutes, fractures, dans une course la moindre défaillance peut être fatale. Les jockeys ne font pas de vieux os sur la selle de leur monture. Mais la passion des courses anime les jeunes qui sortent du sérail et rêvent tous de remporter le Grand Prix !

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